Au cours de la fin du Ier siècle de notre ère et au cœur d’une société multiculturelle, le livre des Actes des Apôtres parut comme une belle fresque. Il décrit les grands axes de la pastorale des communautés chrétiennes naissantes et les immenses défis des disciples de Jésus pour partager leur foi, malgré les nombreuses difficultés. Parmi celles-ci, il y avait de nombreuses persécutions sanglantes et meurtrières doublées d’une hostilité de plus en plus croissante venant surtout des autorités politiques et religieuses d’alors. Mais la fureur des Grands prêtres n’avait plus de limite à la vue des prodiges et des miracles qu’accomplissaient les Apôtres en faveur des malades et des pauvres. Aussi avaient-ils ordonné de jeter en prison Pierre et les autres apôtres. « Mais, pendant la nuit, l’ange du Seigneur ouvrit les portes de la prison, les fit sortir et leur dit : « Allez, tenez-vous dans le temple, et là, annoncez au peuple toutes les paroles de vie ! Ils l’écoutèrent; dès le point du jour, ils se rendirent au temple; et ils enseignaient. » (Ac5, 19-21) C’est alors qu’ils furent convoqués devant le Sanhédrin qui leur notifia clairement l’interdiction formelle d’enseigner le nom de Jésus et de prêcher en son nom. Mais Pierre et les apôtres répliquèrent qu’il vaut « mieux obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Puisque Dieu a ressuscité Jésus pour faire de Lui le Sauveur du monde. (Ac5, 29-30) Devant une telle détermination des apôtres, les gardiens de la Loi décidèrent de les faire mourir. Voilà le contexte du passage qui est choisi pour notre méditation de ce mois.

MAIS QUI PARLE ET QUE DIT-IL ? 

Vous trouverez la suite de l'édito du mois en cliquant sur le fichier pdf ci-dessous.

 

 

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