Méditation et Invitation.

MÉDITATION ET INVITATION.

Pour que  nos cœurs ne soient pas confinés

Que nos esprits soient toujours peaufinés.

Pour que nos âmes ne soient pas masquées

Que nos actions soient encore requinquées.

Chers frères et sœurs

Bien aimés de Dieu

Qui l’eût cru, il  y a un trimestre ?

Qui l’eût prédit sans que son message n’eut été rejeté ?

Nous n’aimons pas les Cassandre.

Et pourtant, nous voici en plein  drame.

Plus que jamais, au cœur du fléau de la pandémie (Covid 19) qui court et parcourt le monde entier en semant la désolation,l’angoisse et la mort, nous pressentons avec conviction que les moyens techniques et médicaux seront encore plus efficaces, si tous, nous mobilisons les ressources de nos cœurs et de nos esprits, pour mener le  grand combat des temps actuels et des jours à venir.

Car il n’est pas outrancier d’affirmer qu’il est à la fois culturel, cultuel, politique, économique, géopolitique, éthique, religieux, le combat que l’humanité doit mener dans les décennies à venir. Il nous sollicite à la table de la vérité qui met fin aux fakes news et à la politique de l’autruche.

 Personnellement, en méditant la Parole qui était au commencement (Jean 1,1) et qui inaugure toujours l’ensemencement des temps nouveaux auxquels nous sommes conviés, j’ai aimé l’invitation du bien nommé Apôtre des Nations, saint Paul, pour ne pas le nommer, dans son épître aux Éphésiens, chapitre 6 verset 14 à 20.

Même si nous ne sommes pas tous infirmières et infirmiers, médecins ou chercheurs, nous pouvons cependant revêtir le costume ou la combinaison de la solidarité concrète, du partage. C’est d’ailleurs l’un des piliers du temps de carême.

L’autre pilier étant la prière dans la foi au Dieu vivant. Notre prière en ces temps-ci prend  une dimension universelle (catholique et non seulement cathodique) en faveur des malades, des défunts surtout du coronavirus. Nous savons que le Christ Jésus est mort pour nous sauver du dard de la mort. Le drame actuel n’est-il déjà pas un long chemin de croix sous nos yeux hagards ? La Passion du Christ est là dans les corps souffrants, dans les pauvres abandonnés, démunis.

Alors, frères et sœurs, pour hâter les jours de résurrection du corps de notre humanité blessée, mettons une  charlotte d’espérance et de courage. Revêtons-nous des surblouses de persévérance et de foi . Portons les masques du Souffle Saint qui communique à nos vies, l’oxygène de l’amour, de la paix, de la patience, de la bonté, de la bienveillance, de la foi, de la douceur, de la maîtrise de soi. (Ga5,22-24)

GRÂCE ET PAIX À VOUS TOUTES ET TOUS.

BONNE SEMAINE SAINTE

BONNES FÊTES DE PÂQUES.

Père Jean-Parfait CAKPO.