Le 22 juillet, c'est la fête de Marie-Madeleine. Pendant des siècles,

l’Occident en a fait une femme pécheresse repentie, incarnation d'une

sensualité suspecte et tentatrice. C’était oublier qu'elle est la première

personne à qui le Christ ressuscité s'est manifesté au lendemain de

Pâques. Or, celle que l'on appelle aussi Marie de Magdala est bien cette

femme apôtre des apôtres. Ce que défend Sylvaine Landrivon dans son

livre "Marie-Madeleine - La fin de la nuit" (éd. Cerf, 2017). La

théologienne travaille depuis plusieurs années sur la place du féminin

dans l'Église ou les Écritures.

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