LE BIEN COMMUN, QUEL SENS AUJOURD’HUI  (Catherine DUMOUCHEL)

 

Le Café Théo a rassemblé une cinquantaine de personnes, introduit par le Père Sokola ravi de voir la salle pleine.

Catherine a choisi des exemples concrets et un dialogue riche s’engage avec les participants.

Explicitant que le bien commun peut être matériel et immatériel, il est fondateur pour notre propre humanité. Le Presbytère est-il un bien commun ? Oui, parce qu’il appartient à tous les paroissiens. Est-il utilisé dans le bon sens ? Oui car de nombreuses personnes participent à la vie du presbytère. Il appartient à une communauté vivante.

Un bien commun peut faire changer de dimension grâce aux communautés, à l’exemple de l’église, qui est à la fois à la fois bien commun pour les paroissiens mais aussi un patrimoine soutenu par les citoyens d’une ville ou d’un village ou encore qui est fréquenté par les familles ou les personnes qui se ressourcent dans le silence de l’édifice. Donc l’église en tant qu’édifice est un bien commun auprès de communautés plus large que celle des paroissiens.

Donc lorsqu’on parle de Bien Commun trous questions se posent : quel bien, pour quelles communautés et utilisé quel Sens par les personnes ?

Un éclairage est porté sur le sens du bien dont la vocation est de faire grandir afin de déployer notre humanité. Le principe fondamental repose sur le grandir dans le respect de la personne humaine. Mais il n’est pas évident de prendre conscience de la direction dans laquelle nous entraîne une communauté. Le principe de réciprocité permanente éclaire sur le bon sens; chacun apporte sa contribution avec son expérience, son passé, ses connaissances, et en retour reçoit quelque chose de la communauté. Créer un commun est au cœur de la communauté et fait grandir l’individu.

Comme le précise la Sœur Supérieure des sœurs ainés (franciscaines) ou le Père, diriger une communauté nécessite un magistère.

Quand les communautés œuvrent dans le sens du bien, ça circule, ça foisonne, elles agrègent et entraînent, et les mauvais éléments s’excluent d’eux-mêmes. Incroyable est la richesse et la puissance d’une communauté qui va dans le bon sens. Une communauté qui partage le sens du bien commun est attractive.

Mais il est important de garder vigilance si un changement de sens s’opère ; une communauté doit être solide pour porter le sens du bien. Un échange s’engage à propos des sectes pour comprendre comment distinguer.

Également, l’assemblée s’interroge sur l’évolution du sens du bien commun lors de la métamorphose d’un lieu par exemple et l’épreuve vécue par les personnes au regard de ce changement. 

Le Café Théo est un bien commun :

C’est une illustration d’une histoire humaine qui unit chaque personne, individuellement à la force d’une communauté qui va dans le sens du bien commun.

Merci à Catherine DUMOUCHEL pour ces échanges riches et son partage passionné et passionnant sur un sujet qui nous concerne tous.

 

Photos Anne-Marie Rouy.
Photos Anne-Marie Rouy.
Photos Anne-Marie Rouy.

Photos Anne-Marie Rouy.

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